Titre : |
L'ancien régime : La 1ère femme à l'académie française |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
François Bégaudeau, Auteur |
Editeur : |
Paris : Steinkis |
Année de publication : |
2016 |
Autre Editeur : |
Prisma |
Collection : |
Incipit |
Importance : |
107 p. |
Format : |
19 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-36846-009-2 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Le 6 mars 1980, lAcadémie française accueillit en son sein Marguerite Yourcenar. Ce fut un événement, comme latteste la présence de lépouse de Valery Giscard dEstaing dont même le fils aurait pu venir sil navait eu un tournoi de polo. On se précipita. On se bouscula au premier rang. Certains se provoquèrent en duel. Dautres apportèrent des macarons. Cest que, pendant plus de trois siècles, lInstitut créé par Richelieu navait admis aucune femme.
Ce nétait pas mauvaise volonté ou bas conservatisme de la part des immortels. Cest juste quils ny avaient jamais songé. Comment donc aurait-on pu vouloir changer la donne, alors quelle navait changé ? On avait eu la magnanimité dintégrer des noms féminins dans le dictionnaire, cétait déjà bien assez. Et puis les académiciens avaient mieux à faire. Ils avaient à inventer le français et, du même coup, la France. |
En savoir plus : |
http://www.mediatheques-valdenievre.fr/index.php?lvl=notice_display&id=122991 |
L'ancien régime : La 1ère femme à l'académie française [texte imprimé] / François Bégaudeau, Auteur . - Paris (5 rue Tronchet, 75008) : Steinkis : [S.l.] : Prisma, 2016 . - 107 p. ; 19 cm. - ( Incipit) . ISBN : 978-2-36846-009-2 Langues : Français ( fre) Résumé : |
Le 6 mars 1980, lAcadémie française accueillit en son sein Marguerite Yourcenar. Ce fut un événement, comme latteste la présence de lépouse de Valery Giscard dEstaing dont même le fils aurait pu venir sil navait eu un tournoi de polo. On se précipita. On se bouscula au premier rang. Certains se provoquèrent en duel. Dautres apportèrent des macarons. Cest que, pendant plus de trois siècles, lInstitut créé par Richelieu navait admis aucune femme.
Ce nétait pas mauvaise volonté ou bas conservatisme de la part des immortels. Cest juste quils ny avaient jamais songé. Comment donc aurait-on pu vouloir changer la donne, alors quelle navait changé ? On avait eu la magnanimité dintégrer des noms féminins dans le dictionnaire, cétait déjà bien assez. Et puis les académiciens avaient mieux à faire. Ils avaient à inventer le français et, du même coup, la France. |
En savoir plus : |
http://www.mediatheques-valdenievre.fr/index.php?lvl=notice_display&id=122991 |
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