Titre : |
Ton chapeau au vestiaire |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Nadine Trintignant, Auteur |
Editeur : |
Fayard |
Année de publication : |
1997 |
Importance : |
169 p. |
Format : |
19 cm. |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-213-59800-0 |
Note générale : |
Récit de vie; Alzheimer |
Langues : |
Français (fre) |
Index. décimale : |
808.88 Recueils d'écrits divers |
Résumé : |
Des années durant, j'ai eu la hantise du jour où tu ne me reconnaîtrais plus. C'est arrivé.
La première fois, tu étais assis sur un banc au soleil, dans cette maison, là-bas. Près de Milly-la Fôret. Je t'ai vu de loin. Les épaules affaissées. La tête basse. Les yeux collés à tes pieds nus et enflés. Un vieil enfant abandonnée. Je suis venue vers toi. Je me suis assise à tes côtés. J'ai pris ton visage entre mes mains et je t'ai embrassé. Tu m'as regardé. Tu as dit: "Comme vous êtes gentille."
A présent, quand je vais te voir, vite, je te dis mon nom. Et que je suis ta soeur.
Enfin une de tes soeurs. Tu prends l'air entendu de celui qui a compris, et si tu trouves les mots, tu dis: "Bien sûr, je le sais bien..." |
En savoir plus : |
http://www.mediatheques-valdenievre.fr/index.php?lvl=notice_display&id=147106 |
Ton chapeau au vestiaire [texte imprimé] / Nadine Trintignant, Auteur . - [S.l.] : Fayard, 1997 . - 169 p. ; 19 cm. ISBN : 978-2-213-59800-0 Récit de vie; Alzheimer Langues : Français ( fre) Index. décimale : |
808.88 Recueils d'écrits divers |
Résumé : |
Des années durant, j'ai eu la hantise du jour où tu ne me reconnaîtrais plus. C'est arrivé.
La première fois, tu étais assis sur un banc au soleil, dans cette maison, là-bas. Près de Milly-la Fôret. Je t'ai vu de loin. Les épaules affaissées. La tête basse. Les yeux collés à tes pieds nus et enflés. Un vieil enfant abandonnée. Je suis venue vers toi. Je me suis assise à tes côtés. J'ai pris ton visage entre mes mains et je t'ai embrassé. Tu m'as regardé. Tu as dit: "Comme vous êtes gentille."
A présent, quand je vais te voir, vite, je te dis mon nom. Et que je suis ta soeur.
Enfin une de tes soeurs. Tu prends l'air entendu de celui qui a compris, et si tu trouves les mots, tu dis: "Bien sûr, je le sais bien..." |
En savoir plus : |
http://www.mediatheques-valdenievre.fr/index.php?lvl=notice_display&id=147106 |
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